Les minuscules papalotes cubains dansent dans le ciel, leurs longues queues à franges ondoient comme des serpents. Des serpents venimeux pourrait-on dire, car à leur extrémité, on attache une lame de rasoir pour trancher le fil de ses adversaires.
Un grade au-dessus des combattants belliqueux que sont les papalotes, se trouve le colonel, similaire par la forme, mais d'une taille plus respectable puisqu'il peut atteindre deux mètres.
Il porte en plus, des franges de papier faisant office de vibreurs. Naturellement, les combats de ces dangereux cerfs-volants munis d'une ou plusieurs lames de rasoirs sont maintenant interdits, en particulier en ville. Mais pendant la saison venteuse d'avril et de mai, on les voit s'élever au-dessus de parcs et des collines, ou depuis le toit des maisons.
Comme pour tous les combattants, les voilures du papalote sont décorées de motifs géométriques simples, aux couleurs contrastées, afin que chacun puisse identifier son cerf-volant à distance.
Nous avons 947 invités et aucun membre en ligne