Il est directement issu des premier cerfs-volants et est retenu à la terre par un fil.
Généralement employé dans un but esthétique ; il peut prendre toute les formes et rayonner de milles couleurs.
Les cerfs-volants statiques se classent en plusieurs catégories :
Il est directement issu des premier cerfs-volants et est retenu à la terre par un fil. Généralement employé dans un but esthétique ; il peut prendre toute les formes et rayonner de milles couleurs. Les cerfs-volants statiques se classent en plusieurs catégories :
Les plus anciens et les plus faciles à réaliser soi-même. Ils ont pour noms Eddy, Rokkaku,
Combattant, Wau Bulan, Eddo. Ils peuvent avoir des formes carrées, en losange,hexagonales ou en cercle.
Composés d'une armature et d'une voile plate les cerfs-volants de la première famille sont plans et stabilisés grâce à une queue qui, par la force qu'elle crée en suivant le plan de l'appareil, annule les forces tourbillonnaires déstabilisantes. Il faut ici refuser une idée reçue qui fait placer des poids à l'extrémité d'une queue. Il est vain de l'alourdir car le vent ne suffira plus à l'entraîner et elle quittera le plan de vol. Elle ajoutera au déséquilibre de la machine le sien propre. Jusqu'à la fin du XIXème siècle, on ne connaîtra, tout au moins en Occident, que ce procédé pour stabiliser l'appareil.
Et actuellement encore, les cerfs-volants plans se stabilisent par des queues, plus ou moins longues, de 8 à 10 fois la longueur de l'appareil. Plus le vent est fort, plus les turbulences sont importantes et plus on allonge la queue.
Si elle est insuffisamment longue, l'engin se met à tournoyer de plus en plus vite et ne s'arrête qu'au contact du sol.
Inversement, une queue trop développée empêche l'appareil de s'élever. Ce type de cerfs-volants demande généralement des vents forts et les petits appareils exigent des queues proportionnellement plus longues que celles des engins de taille normale (un mètre carré).
Les cerfs-volants monofils plats type "deltas" :
Cerf-volant à quille, il trouve sa stabilité grâce à une dérive centrale solidaire de la voilure et sur son axe de symétrie. Le positionnement de cette dérive permet un écoulement de l'air parfaitement symétrique de chaque côté du cerf-volant (surfaces de poussée). Sa voilure triangulaire est tendue par l'intermédiaire d'une vergue qui encaisse, en partie, la pression du vent et se déforme en casde surpression due aux rafales
Composés uniquement de voile, et dépourvus d'armature, les cerfs-volants souples prennent leur formes grâce à la coupe du tissu, à son assemblage, et au vent qui gonfle le cerf-volant, remplaçant ainsi quelques baguettes.
Un peu comme une manche à air se gonfle, le cerf-volant souple se gonfle avec le vent, mais vole de façon autonome (une manche à air, ne volera elle qu'avec l'aide d'un cerf-volant porteur)
Les cerfs-volants cellulaires souples :
Wasseige, Piano, Conyme, Météo...
Ils sont constitués d'éléments de membrure dans différents plans et indépendants les uns des autres appelés cellules.
La canalisation des flux d'air grâce à ces cellules, permet à ces cerfs-volants cellulaires un très important rapport entre les forces stabilisatrices et ascensionnelles
Les cerfs-volants cellulaires, rigides ou à caisse
Cody, Saconney, Caisse de Hargrave, Bac, Roue de Cassagne...
Ils sont conçus de la même manière que les cerfs-volants cellulaires souples, mais les cellules sont totalement solidaires entre elles, grâce à l'adjonctionde barres, joncs ou barre de carbone.
Cela leur permet d'aborder des vents forts, grâce à l'équilibre des pressions entre les plans sustentateurs et les plans directionnels. Les structures sont généralement très ajourées, ce qui facilite l'échappementde l'air ; limitant ainsi les surpressions à l'intérieur des volumes.