Jour et nuit, le piège se moucheta, il semblait à la piégeuse que les nargueurs se faisaient moins nombreux. De temps à autre le cocon de la rampante se déformait bruissait, l'autre n'y répondait que d'un haussement cadencé de ses nombreuses épaules, celles-ci s'alourdissaient par avance du manteau de la gloire, je vais être le maître des cieux, sussurrait la bouche avide entre deux repas conquérants... Obèse et acide, elle était devenue. Lorsque le cocon éclata, la rampante s'extirpa...transformée, dans son dos deux chiffons humides se déployèrent au soleil, et se relevèrent en arc en ciel. Dans un souffle et sans commentaire elle s'envola, monta, monta, les autres créatures volantes s'exaltèrent d'admiration. L'enthousiasme d'un oiseau passant par là était plus dicté par la gourmandise; mais, moins rapide que le magnifique, il dût se faire une raison et rabattre son appétît sur un mets moins virevoltant...Justement là en bas, cet énorme insecte au milieu de sa toile de lumière ferait sans doute largement l'affaire, en guise de repas.
En tout il y à deux comportements possibles, constructifs ou destructifs, si ce dernier donne des satisfactions rapides, il s'avère à longue échéance rarement payant...
Docteur Delirium Tremens en colaboration avec le docteur DARWIND
Si l’on réussit à convaincre les magasins de cerfs-volants, que la mode est finie ils vont peut-être baisser le prix des matériaux (;o)))
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