Grande Synthe

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Formes et couleurs ont flotté dans les jardins d'Éole hier

lundi 24.08.2009, 04:56 - La Voix du Nord

Certains des cerfs-volants dans les airs hier étaient géants. | GRANDE-SYNTHE |

Du vent, il y en avait un peu et des cerfs-volants, beaucoup, du plus petit au plus grand. Les passionnés avaient répondu présents, hier, à la plaine du Moulin pour cette journée placée sous le signe de la convivialité, du soleil et du vent.

Hier, au-dessus de la plaine du Moulin, le ciel bleu était parsemé d'objets volants non identifiés. Une armada de formes et de couleurs avait pris l'air pour le plaisir partagé des terriens.

 Souvent venus de loin, les participants, des passionnés, ont fait voler leurs drôles d'engins. M. Massard (d'Amiens), coiffé d'une casquette équipée d'un capteur solaire qui alimente un ventilateur, explique : « Il y a presque vingt ans que je fais voler des cerfs-volants. Les cerfs-volistes, c'est une grande famille, on se connaît tous. » Parmi les pays représentés : la Belgique avec son triple champion national en vol free-style, Christian Delena. « C'est beaucoup plus amusant de faire voler un cerf-volant en faisant des figures. Ça fait presque 20 ans que j'en fais. Je m'entraîne tous les jours et j'apprends encore.

» Représentant le club lillois Miztral, Christophe Enderlé fait, lui, du cerf-volant de précision. Il explique : « On fait des figures aux contours très nets ou bien des ballets avec de belles lignes droites. Pour cela, on change le bridage du cerf-volant. » Kevin Vasseur est venu de Bertry près de Caudry pour faire son baptême de cerf-voliste : « Je n'avais jamais fait voler un cerf-volant. C'est un copain qui m'a amené ici et m'a convaincu d'essayer. Il y a des techniques à apprendre. Je verrai si je vais plus loin ou pas. » Le virus du cerf-volant, M. Geeury l'a attrapé il y a une quinzaine d'années et, depuis, il construit des monstres volants. Il est le constructeur d'un des deux plus grands cerfs-volants européens : 250 m² de tissus, 3,5 kilomètres de couture, entre 500 kg et 1 tonne de traction par vent moyen. « On l'attache à un poteau et on lui met un cerf-volant pilote au dessus qui le stabilise en l'air. Aujourd'hui, il doit tirer entre 200 et 300 kg. Ce n'est pas possible de le tenir. » • T. F.

 retrouvez les photos de Christophe

et le reportage de Geneviève et Jean-Luc

Le moulin
Notre raie Manta

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