Ce Cerf-Volant, tout le monde l’a vu au moins une fois sur la plage.
Faut dire qu’il est assez spectaculaire, sorte d’ombre noire (enfin, vous pouvez évidemment le faire rose fluo, hein, c’est un choix) devant le soleil. Avec les possibilités de pilotage qu’offrent les quatre lignes, l’effet est garanti.
Comme nous le savons, à priori, toute voile développant suffisamment de traction convient pour le buggy. La tendance lourde est actuellement d'utiliser des voiles souples à caissons.
C'est donc pour cette raison que nous nous attarderons sur la conception d'une voile de type souple. En réalité la Quatrofoil, est une évolution de la Quatrofoil 3M2, elle même développée à partir de la Quadrifoil 4M2, appelée Q4 pour les intimes.
La NPW5 était une expérimentation des années soixante de la NASA, époque pendant laquelle les recherches sur les futurs parapentes et multiples foils allaient bon train... Une photo d'un atterrissage de la capsule Apollo dans le livre "Kites" de David Pelham pourra aussi nous rappeler le NPW5.
Cette voile étant en fait un modèle Rogallo. Francis M. Rogallo ayant souvent été désigné comme le père du parapente ; dans les années 40, il fut découvert par la NASA (National Aeronautics and Space Administration). Là, on lui offrit toutes les possibilités de développer son intuition dans le programme d'essai de la NASA. Le cinquième modèle du rapport scientifique de la NASA, présentait finalement le plus haut degré de manoeuvrabilité et de stabilité.
La série Compétition de Quadrifoil (C1 - C2 - C3) est une collection de voiles hyper-brutales, rapides et puissantes. En buggy, les reprises en sortie de virage font un peu peur, mais vous réaccélérerez plus vite que n'importe qui (à condition bien sûr de ne pas vous faire éjecter). Ce ne sont pas les voiles les plus confortables du marché, mais elles comptent à coup sûr parmi les plus impressionnantes. Si vous avez les bras pour, ce sont des appareils très compétitifs. Mais attention, dès que le vent forcit, elles deviennent assez monstrueuses (et, il faut bien le dire, on en perd parfois un peu le contrôle).